Janvier 1899 : Naissance de l'Association des Anciens Elèves du Lycée
de Bastia.
15 Mars 1905
:
Le Lycée de Bastia compte 689 élèves
dont 186 pensionnaires
Décembre 1935 : A Bastia,
création du premier groupe folklorique corse, I
Macchjaghjoli par JOSEPHINE POGGI, professeur de
musique au Lycée de Bastia
20 Octobre 1946 : Le Lycée de Bastia
est transféré dans les locaux de la caserne Marbeuf.
Avril 1947 : Délibération du conseil général pour demander
un agrandissemnt du lycée de Bastia.
Février 1960 : L'aile gauche du vieux
lycée de Bastia, sinistrée en 1943, puis reconstruite, est modernisée.
LIVRE ref : 4318 – Prix :
12 euros
Auteur : ASSOCIATION PARISIENNE
DES ANCIENS ELEVES DU LYCEE DE BASTIA
Titre : EN HOMMAGE A LEUR CAMARADE LE PROFESSEUR
CHARLES MATTEI
SITE de commande :
http://www.livre-rare-book.com/cgi-bin/lrbcgi?RB=BOOK&rf=41863lrb4318
cassette Durée : 30 min
Les Anciens du lycée de Bastia, une
association corse à Marseille
Date d'enregistrement : 1980-12-18
SITE :
http://phonotheque.mmsh.univ-aix.fr/Record.htm?idlist=4&record=19107914124919251969
Créateur en 1957 de la section artistique du lycée de
Bastia
voir
: Site France3-Corse
Documents et sites de lycées /
Bastia :
GROUPEMENTS CORSES et
CORSES DE L’EXTERIEUR
SITE : Diaspora corsa
Personnalités /
Lycée de Bastia :
VATTELAPESCA
(1832 - 1909) Scrivanu è pueta
LUCCIANA Petru
Matteu Prufessore à u liceu di
Bastia (1853 - 1883)
PPierre-Mathieu
Lucciana ou Pietro Vattelapesca joue sur trois
registres linguistiques, il traduit de l’allemand un poème de Goethe et Corsica
de Ferdinand Gregorovius. Il compose des poèmes en italien et surtout, de 1887
à 1903, il publie une quarantaine de cummediole en bastiais. Il dirige et
rédige la revue Cirno de 1905 à 1908. Il est l’un des artisans du risorgimento
de la langue corse qui s’est manifesté à la fin du siècle dernier.
Consulter le
site de l’ADECEC :
https://adecec.net/Anthologie/auteur/vattelapesca.htm
Lucien
Auguste Letteron
En 1879, un jeune enseignant qui vient
d’être nommé au lycée de Bastia, l’abbé Letteron,
lance
l’idée d’une compagnie savante. La Société des Sciences
historiques et naturelles de la Corse a été créée en décembre 1880 par
le chanoine.
Lucien Auguste Letteron est né à Champigny (département de l’Yonne) le
15 janvier 1844. Lucien Auguste est ordonné prêtre le 15 juillet 1866, et
devient la même année professeur au Petit Séminaire d’Auxerre. En avril 1878, Letteron passe avec succès les examens
de la licence ès-lettres, devant la Sorbonne. Cette même année, Letteron est agrégé ès-lettres. Il obtient
la chaire de seconde au lycée de Bastia, où il commence
sa carrière en 1878, à l’âge de 34 ans.
Pierre
SIMI
Pierre Simi a été élu le 2 février 1961, président de la Société des Sciences
historiques et naturelles de la Corse. Un hommage lui est rendu par Joseph Palmieri
–professeur d’histoire au lycée de Bastia et cofondateur depuis 1961- ( bulletins
n° 708-709, n° 710-711, n° 712-713).
« L’œuvre géographique de Pierre Simi s’échelonne sur quarante-cinq
années environ (1954-1999). Quelques ouvrages sont essentiels tels Le Climat de
la Corse, l’Adaptation humaine dans la dépression centrale de la Corse (thèse
de doctorat), l’Atlas scolaire de la Corse et son œuvre fondamentale le Précis
de Géographie de la Corse. A ceux-là s’ajoutent les nombreux articles, études,
synthèses diverses, travaux ciblés, comme les vins d’appellation d’origine
contrôlée, problèmes d’environnement touchant à l’amiante, aux « boues rouges
»…L’œuvre de Pierre Simi s’étend à l’ensemble de la géographie de la Corse,
envisagée selon les critères de la géographie moderne, science de synthèse
étudiant les rapports entre les hommes et leur environnement physique,
notamment. »
Fernand ETTORI : 1919 - 2001 :
Né à Bastia. Il collabore au Muntese, Historien, il militera toujours en faveur de la reconnaissance et de la promotion de la langue corse. En 1961, il participe à la relance du « Bulletin de La Société des Sciences historiques et naturelles de la Corse » avec les professeurs Pierre Simi, Simon-Jean Vinciguerra, et Joseph Palmieri. Auteur d’une thèse d´Etat, à l’université de Provence, 1976 « Jean Jacques Rousseau et la constitution de Corse : la tentation du législateur ».
Professeur de Littérature, il a été Directeur du Centre d'Etudes Corses de 1967 jusqu'en 1982. En 1975, il fait partie du Directoire chargé d'élaborer le projet de l'Université de Corse Et occupa le poste de Chercheur en sciences de la communication à l'Université de Corti. Il participa aussi aux revues « Rigiru » puis « Etudes Corses » et à l’encyclopédie « le Mémorial des Corses »
Ses derniers livres : « Anthologie des expressions corses »(Ed. Rivages) en 1984 puis « La maison de la Rocca » (Ed. Piazzola) paru en 1998 - Prix du Livre Corse en 1999-
Simon-Jean VINCIGUERRA :
Né à Petra-di-Verde (Haute-Corse), le 12-11-1903. Décédé le 18-11-1971 à Bastia (Haute-Corse).
Professeur. Militant communiste. Résistant à l’occupation étrangère, a été fait président de la délégation municipale de Bastia en 1943. Historien. Ecrivain et poète de langue corse avec le pseudonyme de GHJUVAN DI A GROTTA.
« ... Avec de solides bases acquises à l’école du village, il entra au lycée de Bastia en octobre 1915. Une brillante scolarité lui permit d’affronter la Faculté des Lettres et de terminer une licence d’histoire. Après un bref séjour sur le continent comme maître d’internat puis professeur-adjoint, il retourna professeur à son lycée(en 1934) et y demeura jusqu’à sa mise à la retraite en 1964. » (*S.-J. Vinciguerra p. 14)
« Dans l’Entre-deux guerres, Simon-Jean Vinciguerra mène la bataille en faveur de la langue corse. Il estime qu’elle doit être préservée, enseignée et diffusée. Il fera partie du mouvement littéraire ‘A Muvra’» auquel il donnera beaucoup jusqu’en 1934 au moment où ce mouvement se tournera vers l’irrédentisme. » (*S.-J. Vinciguerra p. 45)
« Dans les années 1936, 1937, 1938, il était un des animateurs du Comité antifasciste, président du Comité de soutien aux Républicains espagnols. Il anime le « Collège du travail », appelé aussi « A scola di Zia Peppa », qui était un cours du soir offert à ceux qui n’avaient pas pu ou voulu continuer leurs études après le certificat d’études primaires.» Il aurait compté, selon Jean-Baptiste Fusella qui en était, une vingtaine d’élèves assidus. (S.-J. Vinciguerra p.225)
Pendant la guerre*
Quand le front national est créé, au printemps 1941, Simon-Jean Vinciguerra est désigné par la direction communiste pour organiser les patriotes dans le ‘Comité d’arrondissement’ de Bastia. Il écrit paroles et musique du Chant des maquisards corses. Dominique Salini raconte dans son livre ‘En ce temps là Bastia’ : « Le premier acte de notre lutte clandestine fut la distribution de tracts à l’armée ennemie. Ces tracts étaient destinés à démoraliser les soldats italiens (…) Simon Vinciguerra préparait les textes de ces tracts et les traduisait en italien. Ils étaient imprimés chez Joseph Gambotti (…) Le premier groupe (de résistance) formé, fut naturellement celui du Lycée (où enseignait Simon-Jean Vinciguerra) » (*S.-J. Vinciguerra p. 235). Au mois d’août 1943, il participe aux négociations secrètes avec le colonel des chemises noires, Gianni Cagnoni, afin de rallier l’armée italienne à la cause de la Résistance. Lors de l’insurrection, le 9 septembre, avec le comité d’arrondissement du Front national, il prend le contrôle de la sous-préfecture de Bastia, avant que les Allemands occupent la ville en lieu et place des Italiens. Le 10 septembre, les plénipotentiaires allemands demandent à rencontrer les Résistants pour les mettre en garde contre de possibles représailles et les invitent même à se joindre à eux. Le refus de Simon-Jean Vinciguerra est catégorique : « A tout prendre, je préfère être fusillé par vous que par mes camarades. » Après la guerre, Simon-Jean Vinciguerra, «… cet humaniste, brillant latiniste, linguiste averti qui écrivait le corse et l’italien aussi bien que le français… », donnera la pleine mesure de ses talents au service de la Corse ; « qu’il s’agisse d’histoire ou de géographie, mais aussi de poésie, de musique, de folklore, de théologie, de questions économiques et sociales» (*S.-J. Vinciguerra p.15). Dès 1948, il fut le principal responsable de la relance du ‘Bulletin des sciences historiques et naturelles de la Corse’. Il publiera dans la revue ‘U Muntese’ de nombreuses poésies, saynètes et pièces de théâtre en langue corse. Il écrit aussi pour les L’Humanité Dimanche et la Marseillaise-Corse qui publieront son histoire de la Corse et son histoire de la Résistance. Il est décédé à Bastia le 18.11.1971. Simon-Jean Vinciguerra était Officier dans l’ordre des Palmes académiques, titulaire de la Croix de guerre et de la Médaille de la Résistance, Commandant FFI.
*Cette biographie a été écrite à partir du livre « Simon-Jean Vinciguerra » édité par l’imprimerie Sammarcelli et publié par l’ANACR de Haute-Corse en avril 1995.
Consulter
le site de l’ANACR Corse du Sud : www.resistance-corse.asso.fr
Roccu MULTEDO :
Scrivanu è pueta,
elevu di u liceu di Bastia in l’anni 30
Le "MAZZERISME et
le folklore magique de la Corse"
prifaziu di A.-D. MONTI, ADECEC,
1975
Maria CATALINA : "La belle mère corse de Victor Hugo"
(cù A.-D. MONTI), ADECEC, 1994.
"Le Mazzerisme un
Chamanisme Corse", ed. L'Originel, 1994
Consulter le site de l’ADECEC :
https://adecec.net/parutions/le-mazzerisme-et-le-folklore-magique-de-la-corse.html
Léon Saurel (1839-1870) physicien, enseignant au lycée de
Bastia vers 1860,
vice président
de la société météorologique, collaborateur de Hippolyte Marié-Davy qui était astronome à l’Observatoire
de Paris et chef du Service météorologique international.
JUDET, Ernest (Avesnes-sur-Helpe [Nord], 1851 ~ Paris, 1943) : Fils d'un officier en retraite, il fit de brillantes études
secondaires et entra en 1871, premier de sa promotion, à l'École normale
supérieure. Professeur au lycée de Bastia en
1876, il fut mis à la retraite en 1878,
après avoir refusé un poste à Châteauroux. Rédacteur au quotidien Le National,
sous Hector Pessard, à partir de 1879, il se présenta sans succès aux élections
de 1881. Il collabora ensuite à La France et à La Nouvelle Presse, puis entra,
en 1886, au Petit Journal d'Hippolyte Marinoni. Trois ans plus tard, il devint
chef du service politique et, en fait, le véritable directeur du quotidien: il
y poursuivit une violente campagne contre Georges Clemenceau et contre les
panamistes, et fut un adversaire acharné de la révision du procès Dreyfus.
Emile
Masqueray :
"La passion des voyages
est une des plus fortes qui puissent faire battre le coeur d'un jeune homme.
Comme toutes les passions, elle est sans fin parce qu'elle poursuit
l'impossible, sans mesure parce qu'elle a pour but l'infini." Emile Masqueray écrit ces lignes alors qu'il est professeur
au lycée de Bastia, présage-t-il inconsciemment ce que sera sa vie ?
Voyageur infatigable, "pèlerin de l'absolu", en quête de sensations
rares, Emile Masqueray, quelques années plus tard, ne se lasse pas de parcourir
ce pays merveilleux qui est devenu le sien : l'Algérie. Journal de voyage,
récits vécus, reportage ethnographique et surtout itinéraire d'une recherche
personnelle se mêlent dans Souvenirs et visions d'Afrique, ouvrage paru
quelques mois avant sa mort. De la réalité observée, il reste des souvenirs
épurés, des visions et, rappel de l'historien qu'il n'a cessé d'être, tout un
univers de symboles qui puise ses racines dans un passé très lointain.
Editeur : BOITE A
DOCUMENTS
site à consulter :
http://www.alapage.com