Jean Nicoli naquit le 1er septembre 1899 à San Gavinu di Carbini, avant-dernier
d’une famille de cinq enfants. Il étudie et devient instituteur. Faute d’autre
perspective, poussé, aussi, pour ce qui le concerne, par la passion de
découvrir le monde, il part, avec son épouse, Marie-Jeanne, institutrice, en
février 1925, enseigner " aux colonies ", en " Afrique
occidentale française ". Le couple, qui a eu deux enfants, un garçon et
une fille, quitte, en 1934, le continent africain. Jean Nicoli
regagne
Il est arrêté, le 27 juin 1943, à Ajaccio, victime
d’un informateur, par des agents de l’OVRA. Des tentatives pour le faire
libérer échouent. Il est transféré à Bastia, le 27 août, pour y être "
jugé ", avec d’autres résistants, par le tribunal militaire de guerre des
forces armées de
« Jean
Nicoli refuse d'être fusillé dans le dos (comme le
précisait sa condamnation) il dit à ses bourreaux :"Vous n'avez pas le
courage de me regarder dans les yeux… Vous êtes des lâches !", il est
alors sauvagement frappé à coups de crosse, et décapité à coups de
poignard... »
Jean Nicoli est assassiné au matin du 30 août 1943 dans la cour
d’honneur de notre établissement, à quelques jours de la capitulation de
l’Italie fasciste (le 8 septembre), de l’insurrection, le même jour, de